💎 Welcome to the Jungle : la gueule de l'emploi
Comment cherchait-on du travail avant Welcome to Jungle ? Depuis sa fondation en 2014 par Jérémy Clédat et Bertrand Uzeel, la startup s’est taillée une sacrée place dans le monde du recrutement. Si bien que de nos jours, débuter la recherche d’une “nouvelle aventure professionnelle” sur son site au jaune pétant et au nom si délicat est une évidence.
En 2023, Welcome to the Jungle (WTTJ pour la suite de cet article), c’est :
3 millions de visiteurs uniques mensuels
5.500 clients
30 M€ d’ARR à fin 2022, avec une croissance de 50% sur l’année
330 employés
2 bureaux en France et en République tchèque, 5 pays couverts (🇫🇷 🇪🇸 🇨🇿 🇸🇰 🇺🇸)
79 M€ levés en 4 tours de financement
Bref, une marque connue et reconnue. Et aussi une entreprise complexe. Au delà des offres d’emploi que chacun peut avoir parcourues, WTTJ est une histoire riche de tests et de changements, une alliance rare de la tech et du contenu, un pionnier qui fait ce qu’il prône…
Après le portrait de Lucca, La Fresh Tech remet donc le couvert avec une startup déjà solidement établie… et qui pourtant mérite toujours d’être bien mieux connue.
La Fresh Tech, épisode 4, c’est parti ! 🚀
🏅La réussite de WTTJ en 4 caractéristiques uniques
Un pionnier de la marque employeur
“La marque employeur est tout ce qui permet à une entreprise d’être plus visible auprès d’une communauté de talents qui est très exigeante et qui, surtout, a le choix”. C’est par ces mots que Jérémy Clédat décrivait en 2015 son champ de bataille. La force de WTTJ, c’est d’avoir perçu avant tout le monde que les entreprises ne pouvaient plus recruter comme avant. Face à des candidats jeunes et qualifiés (WTTJ s’est concentré sur les 20-35 ans à Bac+5) qui avaient de nouvelles aspirations, un autre “mix de marketing et de transparence” était nécessaire pour présenter les singularités de chaque employeur et attirer les bons profils.
Identifier le changement d’ère n’aurait pas suffi si WTTJ n’y avait apporté une solution nouvelle : donner la part belle à l’image (photos et vidéos) comme preuve de différenciation entre recruteurs, en partant en tournage chez les clients de la plateforme. Avant de lancer WTTJ, les 2 co-fondateurs avaient d’ailleurs créé une agence de production vidéo en 2011.
Entre tech et média, un groupe hybride
Depuis ses débuts, WTTJ marche sur 2 jambes - du logiciel et des contenus - qui se complètent et s’entrecroisent :
Des contenus audiovisuels de présentation des entreprises, réalisés par WTTJ comme on l’a vu.
Une vitrine de marque employeur, où chaque client peut présenter ses équipes, culture, stack technique, bureaux et politique de travail, actualités… et évidemment ses offres d’emploi.
Un ATS (Applicant Tracking System), produit pour non seulement poster les offres mais aussi et surtout les suivre : définir les étapes du recrutement, suivre les différents candidats et recueillir les avis des collaborateurs impliqués.
A noter que les clients peuvent également choisir d’intégrer un autre ATS à la plateforme (Lever ou Greenhouse, par exemple) pour gérer les annonces et leur suivi via un autre outil, et ne se servir que de la vitrine de WTTJ.
Un moteur de recherche pour permettre aux candidats de trouver les jobs ou les entreprises qui leur conviennent.
Un média organisé autour de 4 rubriques : pour les étudiants, les candidats, ceux qui travaillent et sur les RH du futur.
Welcome Originals, une “application de contenus vidéo et audio pour s’épanouir et grandir professionnellement” lancée à l’automne 2020. La meilleure illustration de l’hybridation entre tech et média, d’ailleurs désignée app de l’année par Google cette année-là.
Le changement, c’est tout le temps
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’en 9 ans d’existence WTTJ ne s’est pas contenté de creuser son sillon, mais s’est efforcé d’élargir le champ labouré. Entre tests, itérations et idées neuves, une liste non exhaustive :
Des déclinaisons sectorielles :
Show Must Go On, site de recrutement / média spécialisé sur les secteurs mode / luxe / beauté lancé en 2016. (☠️)
Born to be Wild, site de recrutement / média centré sur les métiers du conseil / audit / finance lancé en 2017. (☠️)
Création d’une verticale dev en 2019 avec le lancement du média Behind the Code (☠️) assorti du rachat de dotConferences, organisateur d’évènements focalisés sur des langages de programmation. (☠️)
De la diversification dans les types de contenus médias :
Des podcasts avec Le Bureau (☠️) et Make my dignity great again (☠️) dont tous les épisodes sont sortis courant 2019.
Des conférences avec les évènements pour candidats Boost entre 2018 et 2020 (☠️) et une grande journée autour du sens au travail, Jungle Break, en 2019 (☠️).
Une websérie comique (si si), Bertrand Recrute, dont les épisodes sont sortis entre 2018 et 2020. (Je vous recommande celui avec Baptiste Lecaplain.)
Une communauté, Le Lab, dont les experts (de la DRH à la philosophe en passant par le réuniologue) offrent sur le média leurs perspectives sur le futur du travail. (🚀)
De nouvelles solutions logicielles :
Welcome Kit, l’ATS lancé en 2017. (🚀)
Welcome Home, un outil d’accueil de nouveaux arrivants en entreprise, lancé en 2020 et visiblement sur pause (au mieux), entre page qui affiche toujours la mention “beta” et absence d’informations dédiées sur le centre d’aide. (🧟)
Welcome Originals, la plateforme de streaming lancée en 2020 également. (🚀)
Que conclure de cette dense épopée ? D’abord que sans essais, point de salut. Beaucoup d’initiatives semblent avoir fait long feu, mais si on attend d’avoir des certitudes en béton armé avant de se lancer dans ce bas monde, on ne fait rien.
Ensuite, que la production de contenus implique une fréquence élevée d’essais-erreurs, les canaux et les formats changeant régulièrement. Rendez-vous compte, quand WTTJ a vu le jour en 2014, moins d’1 Français sur 2 possédait un smartphone, Netflix venait tout juste de débarquer chez nous et TikTok n’existait pas encore.
Enfin, que la phase d’expérimentations la plus débridée semble avoir pris fin en 2019. Une hypothèse : cela pourrait être lié à la levée d’octobre 2019, en recentrant les investissements sur le cœur économique de l’entreprise. Car la partie média, elle, n’est pas monétisée.
Un acteur engagé
WTTJ aurait pu se contenter de braquer les projecteurs sur les politiques RH novatrices ; la startup montre aussi la voie par ses actes.
La preuve par 3 :
La semaine de 4 jours est pratiquée depuis 2019.
La politique de télétravail est 100% flexible : chacun choisit le mix bureau / maison qui lui convient.
L’entreprise est labellisée B Corp depuis juillet 2020.
Cet engagement a comme effet collatéral d’alimenter la crédibilité de WTTJ sur les sujets de futur du travail et d’offrir des contenus tout trouvés de partage d’expérience. L’expérimentation de la semaine de 4 jours a ainsi donné lieu à un documentaire proposé sur Welcome Originals.
⏩ Le futur de WTTJ en 4 enjeux clés
Comment se renouveler quand on a trop réussi ?
WTTJ compte 3 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme chaque mois. Gardant en tête que son public cible est les 20-35 ans très qualifiés, et qu’ils ne cherchent pas tous du travail en permanence, c’est gagné : WTTJ est un acteur de référence. Une évidence pour nombre de candidats et nombre de recruteurs.
WTTJ fonde sa promesse client sur 3 mots d’ordre :
Attractivité : “Exprimez la singularité de votre entreprise et augmentez son attractivité”
Visibilité : “Faites découvrir votre entreprise aux candidats qui vous correspondent”
Simplicité : “Gérez simplement vos recrutements et maîtrisez votre marque employeur”
Le succès de WTTJ apporte son lot de défis sur les 2 premiers piliers.
👯 Risque #1 : la standardisation de la marque employeur
En 2015, Jérémy Clédat allait jusqu’à recommander aux entreprises d’ “être clivant (...) pour attirer les gens qui vous correspondent”. 8 ans plus tard, les enjeux de marque employeur ont tellement gagné en notoriété que le risque est grand de générer une singularité standardisée. Avec des tournages à la spontanéité toute planifiée et des discours calibrés par les services com’. Ou des valeurs qui 1 fois sur 2 incluent “confiance” et “ambition” - on est pas plus avancé. La polysémie du mot “transparence” est à ce sens éclairante : laisser voir… ou tout au contraire être invisible, insaisissable.
Si WTTJ n’est pas responsable du fond - les orientations de chaque entreprise sur leur marque employeur - il a un rôle clé en proposant le réceptacle. Or comme disait ce bon Victor Hugo, “la forme, c’est le fond qui remonte à la surface”. Et WTTJ, à partir d’une volonté initiale de permettre aux candidats de facilement comparer, contribue à des contenus photo ou vidéo normés (avec des centaines voire des milliers de tournages clients à réaliser par an, il est bien sûr difficile de se renouveler), des rubriques de vitrine restreintes (culture, tech, “les +”, bureaux…) et des possibilités de customisation visuelle limitées.
🧑🍳 Suggestions du jour :
laisser plus de possibilités de personnalisation, esthétique et substantielle, par exemple via des templates diversifiés ou en laissant la possibilité aux clients de créer leurs propres rubriques,
intégrer des avis d’employés type Glassdoor ou ChooseMyCompany pour aider les candidats à mieux comprendre les forces et faiblesses de chacun, au-delà de ce que l’entreprise veut bien montrer.
🔬 Risque #2 : trop de choix tue le choix
Un job board de référence comme WTTJ, c’est l’histoire de l’aiguille et de la botte de foin : comment trouver chaussure à son pied parmi des milliers d’annonces et d’entreprises ? C’est déjà dur de trouver le bon produit sur Amazon, mais il y a souvent des dimensions objectives qui permettent de filtrer : le prix, la marque, la couleur, les dimensions, la matière… Un job, c’est une autre paire de manches. Il y a certes quelques filtres proposés : type de contrat, télétravail, secteur, taille d’entreprise par exemple. Malgré tout le problème est triple :
le candidat ne sait pas forcément ce qu’il recherche, ou peut ignorer des pans d’annonces qui lui conviendraient (ex : un nouveau secteur),
l’un des premiers réflexes de recherche, le métier, n’est absolument pas normé, une même fiche de poste pouvant avoir 2 intitulés différents d’une boîte à une autre, idem pour certains adjectifs type “Senior” (qui correspondra à 3 ans d’expérience dans une entreprise et 10 ailleurs),
le qualitatif est essentiel, puisque à critères objectifs identiques (salaire, secteur, politique de télétravail, niveau d’expérience…) le contenu d’un poste et les valeurs de l’organisation peuvent varier fortement.
WTTJ a sorti en 2022 la fonctionnalité “Job booster”, qui permet à ses clients de mettre en avant une offre pendant 30 jours dans les résultats des recherches des candidats. C’est peut-être une partie de la solution, mais est-ce un indicateur important pour les candidats ? L’alignement des intérêts entre les 2 parties de la place de marché me paraît incertain : je préfère trouver une annonce qui colle davantage à ma requête qu’une annonce qui correspond moins mais est poussée par un employeur.
🧑🍳 Suggestions du jour :
Enrichir les filtres (en s’appuyant sur les requêtes les plus fréquentes des candidats ?) : société à mission ou B Corp, bilan carbone publié, semaine de 4 jours, croissance des effectifs sur l’année écoulée, avis des employés…
Créer une interface de dialogue pour aiguiller les candidats. L’IA à tout bout de champ me déprime, mais vu les problèmes décrits plus haut, un algorithme capable d’ingérer toutes les annonces et tous les sites vitrines serait dans ce cas d’espèce une vraie avancée.
Des médias, pour quoi faire ?
On l’a vu, c’est l’hybridation entre tech et contenus qui constitue l’ADN spécifique à WTTJ. Toutefois, la raison d’être du média est peu claire. D’un côté les rubriques “Students” et “Candidats” s’inscrivent clairement dans un entonnoir marketing qui invite ensuite les lecteurs à parcourir les annonces. De l’autre, des rubriques “Workers” et “Decision-makers” qui, pour intéressantes qu’elles soient (là ne réside pas le problème !), n’ont pas (ou peu) de calls-to-action. Sont-ils des investissements dans l’image de marque de WTTJ ? Des contenus pour évangéliser les lecteurs sur des pratiques ou tendances qui leur tiennent à cœur ?
Si l’on ajoute à cela que le média n’est pas monétisé, on peut mieux (tenter de) comprendre certaines évolutions de la société :
L’arrêt de la grande période de diversification des contenus en 2018-19 => un rapport coût-bénéfices délicat ?
Le lancement de Welcome Originals => monétiser non pas le média mais les compétences de création de contenu qu’il y a derrière.
Le lancement du Lab => du gagnant-gagnant entre des experts qui rehaussent leur notoriété grâce au rayonnement de WTTJ, et ce dernier qui bénéficie de contributeurs gratuits.
🧑🍳 Suggestion du jour : transformer les rubriques “Workers” et “Decision-makers” en média payant pour les professionnels, dont les entreprises seraient clientes. Pour aller vers des contenus plus longs, encore plus orientés décryptage de tendances et études de cas concrètes de nouvelles pratiques RH. Et ainsi asseoir définitivement la marque WTTJ sur ces sujets, tout en assurant la soutenabilité financière de la production de contenus.
Le développement international, enfin ?
WTTJ et l’expansion internationale, c’est une histoire sinueuse. Dès la levée de janvier 2017, les fondateurs annonçaient leurs ambitions : cap sur l’Europe, avec l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne en ligne de mire. 2 ans et demi plus tard, lors de la levée suivante, WTTJ a bien ouvert l’Espagne, mais l’Allemagne et le Royaume-Uni sont ciblés pour 2020, et l’Italie n’est plus mentionnée. En sus, WTTJ a racheté un concurrent… tchèque, Proudly. En novembre 2021, le bureau de Barcelone ferme ses portes - la plateforme reste toutefois disponible en Espagne.
L’assaut du Vieux Continent n’aura finalement jamais eu lieu. N’ayant trouvé d’explications publiques, je ne peux que me perdre en conjectures. La pandémie ? Elle a congelé le marché du recrutement en 2020 pour sûr, mais WTTJ a indiqué avoir atteint une croissance de son chiffre d’affaires de 60% en 2021 comme en 2022. La présence de concurrents trop forts ? La difficulté à monter les bonnes équipes, entre démarchage clients, marketing candidats et création de médias en langue locale ?
Peut-être que c’est le changement de cap annoncé lors de la levée de janvier 2023 qui donne le fin mot de l’histoire : place aux Etats-Unis. Un immense marché, bien que quelques concurrents existent, est plus simple à pénétrer qu’une mosaïque de pays avec leurs pools de recruteurs et de candidats silotés, leurs normes culturelles et réglementaires propres.
Si le récit de l’internationalisation de WTTJ reste à écrire, c’est dans ce domaine que la stratégie média pourrait servir de facteur différenciant pour s’installer dans de nouveaux paysages.
Comment accompagner les entreprises dans le futur du travail ?
WTTJ se donne pour mission de “donner au travail une place durable dans nos vies”. Notamment “pour que les entreprises investissent dans notre développement et notre épanouissement à long terme, participant ainsi à créer des citoyens plus accomplis et une planète plus saine”. Le paradoxe, c’est que l’entreprise n’aide pas aujourd’hui activement ses clients à faire évoluer leurs pratiques, au-delà d’une partie des contenus proposés par le média et Welcome Originals.
Fort de la crédibilité amassée via ses propres expériences et l’une des plus solides communautés d’experts sur le sujet, WTTJ a sans doute un coup à jouer. De 3 façons différentes.
La première, qui s’imbrique dans le métier actuel de WTTJ, serait de faire prendre conscience aux clients de l’importance de ces sujets pour les candidats, et de les inciter à en parler à travers les différentes informations demandées et champs suggérés dans la création des vitrines employeurs. Cela reboucle avec l’enrichissement des filtres suggéré plus haut : on peut ensuite mettre en avant ces pratiques auprès des candidats. La difficulté réside dans l’équilibre à trouver : aiguillonner les clients sans les braquer.
La seconde, qui complète le cœur de métier de WTTJ, serait de faire avancer ses clients sur une arlésienne du futur du travail : la tyrannie du CV. Et si la startup ajoutait des outils pratiques (mises en situation, tests…) permettant d’évaluer les candidats sur ce qu’ils sont capables de faire plutôt que sur qui ils sont et ce qu’ils ont fait dans le passé, avec le cortège de biais que l’analyse de CV charrie ?
La seconde manière d’accompagner les clients dans le futur du travail serait de développer des solutions qui permettent aux entreprises de mettre en place de nouveaux modes d’organisation du travail. 3 propositions (sans aucune idée ni des besoins effectifs des clients ni de la taille du marché associé) :
Outil de formation, de mentorat, de gestion de la progression des managers => repackager Welcome Originals pour commencer.
Place de marché interne aux entreprises pour partager ouvertures de poste et, plus novateur encore, missions temporaires au sein d’autres équipes => reprise de la techno du job board WTTJ.
Solution pour tester et passer le cas échéant à la semaine de 4 jours : un mélange de suivi des équipes (qui transitionne), de coordination (qui prend sa journée quand) et de suivi d’indicateurs pour mesurer l’impact, dans un sens ou dans l’autre, sur les performances.
WTTJ “propose des solutions innovantes aux entreprises pour qu’elles développent leur marque employeur et renforcent leur attractivité. Elle propose aussi une expérience et des contenus inspirants qui donnent les clefs aux travailleurs et aux entreprises pour redéfinir les règles du travail.”
Toute l’ambivalence de WTTJ réside dans le “aussi” : 2 branches qui s’additionnent plus qu’elles ne se complètent. Car quelle est finalement la mission de WTTJ ? Permettre aux bonnes entreprises de trouver les bons candidats et vice versa ? Ou “redéfinir les règles du travail” ?
Vision et cœur de métier sont passionnants, mais aujourd’hui imparfaitement alignés. Remodeler cette articulation est sans doute le plus complexe chantier que la startup aura à affronter. Quel qu’en soit le résultat, une chose est sûre : l’éclaireur du futur du travail qu’a toujours été Welcome to the Jungle a encore beaucoup à apporter à l’écosystème, tech et bien au-delà.
Merci d’avoir lu ce portrait ! N’hésitez pas à ajouter vos remarques et questions en commentaires, et à le partager autour de vous s’il vous a plu.
A bientôt,
Tom